Lecornu 2 propose toujours la même politique de l’offre, tournant le dos à l’augmentation de la consommation du plus grand nombre alors que c’est le moteur principal pour retrouver du dynamisme, augmenter les recettes de l’Etat sans déséquilibrer notre système de santé très mal en point, et sans imposer l’austérité aux collectivités locales – rappelons que ce sont elles qui investissent le plus pour l’avenir. La suspension de la loi sur les retraites (si cet engagement tient) ne compense absolument pas les dégâts à venir pour une grande majorité des ménages, les petites augmentations d’impôts pour les plus riches n’étant pas à la hauteur de la crise.
Répétons-le inlassablement, c’est le manque de recettes qui a créé la dette de l’Etat. Les diminutions très importantes d’impôts aux plus riches et aux grandes entreprises ont reçu des aides publiques sans aucune contrepartie et parfois sans justification. Pourtant tout responsable d’administration qui ferait un cadeau à une personne privée serait immédiatement traduit en justice pour favoritisme. Il y a là détournement de l’intérêt général, il serait bon de changer la loi qui autorise ce type d’aide. On peut remarquer au passage que des grandes entreprises poussent des cris contre l’état trop gras alors qu’elles ne cessent de faire appel à celui-ci.
Le député Jérémie Iordanoff (NFP Ecologiste) de la 5ème circonscription de l’Isère, qui comprend notamment le Grésivaudan a vertement réagi à la décision du groupe Carlsberg de fermer définitivement l’usine des sirops Teisseire de Crolles en avril 2026, alors qu’il l’avait acheté récemment. Cette usine de production a été construite à Crolles en 1971. Un syndicaliste CGT interroge : « Comment notre entreprise, aujourd’hui, peut-elle être endettée à hauteur de 24 millions d’euros, alors qu’elle n’a jamais connu dans toute son histoire un seul exercice fiscal négatif ? Au 30 septembre 2024, on avait 120 millions d’euros de trésorerie. Où sont passés les 144 millions d’euros ? On est dans une stratégie capitaliste ».
Lors de l’adoption d’une décision modificative au budget 2025, le 17 octobre 2025, la majorité départementale n’a pas voulu revenir sur les baisses de subventions aux associations (-1,4 millions d’euros), alors qu’ il avait des excédents importants par rapport aux prévisions du budget primitif et que l’austérité pesant sur les associations aurait pu être atténuée, en particulier sur celles d’entre elles ayant une activité rendant un service social non couvert par le service public classique, nous pensons ici aux Lieux d’Accueil Enfants Parents, où se joue une prévention de premier niveau contre l’isolement des familles et les troubles préscolaires .
Historiquement Grenoble est une ville qui propose des services publics nettement plus importants que la moyenne des autres grandes villes, ceci se mesure en comparant les dépenses de personnel avec celle des autres villes. On peut comparer les finances entre communes de même importance (supérieure à 100 000 habitants) à fin 2024, les chiffres viennent d’être édités par la DGCL.
En 2024, Grenoble a dépensé en masse salariale 1000 € par habitant, les autres grandes villes 800 €/habitant. Dans les augmentations des dépenses de personnels il y a des décisions imposées par les gouvernements, notamment la forte augmentation des cotisations retraite des agent-es, ce qui atteint plus Grenoble que les autres villes puisqu’il y a plus de personnel.
Mais attention l’année 2025 pourrait s’avérer être un peu plus difficile vu les diminutions de recettes et l’augmentation des dépenses imposées par le budget de l’Etat adopté en février 2025. On en saura plus lors du conseil municipal du 3 novembre 2025, qui débattra du Rapport d’orientation budgétaire et lors de l’adoption du budget primitif pour 2026, le 15 décembre.
A Grenoble, depuis des années, il n’y a pas eu de bouleversement dans le nombre et la structure de la population en fonction des âges, c’est ce qui ressort de la comparaison dans la pyramide des âges entre 2006 et 2022.
Grenoble
Habitants
0-14 ans
15-29 ans
30-44 ans
45-59 ans
60-74 ans
75 ans ou plus
2006
156107
13,90%
32,60%
19,00%
15,40%
10,90%
8,20%
2022
156389
14,70%
31,30%
20,00%
14,50%
11,40%
8,20%
En revanche l’analyse par quartiers IRIS montre des évolutions très importantes de la population dans certains quartiers dues aux différentes opérations de constructions notamment dans de grandes ZAC.
Dans le tableau suivant sont présentés par quartiers IRIS, le nombre d’habitants fourni par le recensement de 2022, la structure par âge de la population en 2022, l’âge moyen des habitants du quartier et l’évolution de la population de 2022 par rapport à celle de 2006.
Eh oui ! Notons l’échec de la demande des collaborateurs de Carignon auprès de la commission des sondages pour obtenir la publication de la totalité du sondage commandé à Cluster17 par l’ADES, concernant le climat politique à Grenoble. La loi leur a été rappelée : seul ce qui est publié dans un média est accessible au public. C’est ce qui se passe pour les sondages effectués par des personnes privées, contrairement aux sondages effectués par des administrations publiques, voir les sondages de l’Elysées sous Sarkozy dont les contenus ont été obtenus par Raymond Avrillier.
Jean-Yves Noyrey, maire (LR) de l’Alpe d’Huez venait d’annoncer sa candidature à un nouveau mandat, le 11 septembre, mais il a comparu, le 14 octobre 2025, devant le tribunal judiciaire de Grenoble, dans une affaire de marché truqué. Il s’agissait de l’attribution d’un marché public portant sur l’aménagement d’un espace sportif et de loisirs, pour un montant de 553 000 euros. Le procureur requiert contre lui une peine de deux ans d’inéligibilité pour favoritisme, le parquet n’en demande pas l’exécution immédiate. Le tribunal, qui peut aller au-delà des réquisitions, a mis sa décision en délibéré au 9 décembre. Mais il n’en a pas fini puisqu’ il est aussi visé par une autre enquête pour favoritisme, confiée à la brigade financière de Grenoble, concernant l’obtention par la Sata (société d’économie mixte) dont il est le président, en 2020, de la délégation de service public (DSP) pour la construction et l’exploitation de la station des Deux-Alpes. Ces affaires pourraient-elles perturber la venue de la Sata à l’Alpe du Grand Serre pour relancer l’exploitation de la station de ski ?
Une étude de l’Observatoire des Finances et de la Gestion publique Locales d’octobre 2025 fournit des informations intéressantes sur le coût des polices municipales en 2024. On voit que Grenoble se situe dans la moyenne des grandes villes pour ses dépenses concernant la police municipale avec 49 €/h. Un des candidats de droite, soutenu par le parti Horizons d’Edouard Philippe aux prochaines élections municipales à Grenoble, propose d’augmenter violemment ces dépenses de fonctionnement à 86 €/h ainsi que des investissements de plus de 10 millions d’euros notamment en caméras de vidéosurveillance intelligentes. Ce serait pour faire croire que cette augmentation va lutter contre l’insécurité, ce qui n’est pas du tout assuré. Mais comment financer de telles dépenses ? Le candidat démagogue ne le dit pas… par ailleurs les dépenses de fonctionnement par habitant sont en moyenne plus élevées dans les polices municipales équipées de l’arme létale par rapport aux autres communes armées (entre +20% et +35% en fonction de la strate d’effectifs).
L’Agence française anticorruption (AFA) et la Fédération des entreprises publiques locales (FedEPL) proposent un guide pratique à destination des entreprises publiques locales. Cette nouvelle ressource consultable propose à ces entreprises toute une série de fiches pratiques destinées à lutter contre les atteintes à la probité. Ce dispositif a également bénéficié de l’expertise de la DGCL (Direction générale des collectivités locales).
Les EPL se situent à la croisée de la sphère privée et de la sphère publique. Cette position particulière les expose à des risques d’atteintes à la probité. Leur champ d’intervention très large, la diversité de leurs activités et la nature de leurs relations contractuelles avec les collectivités, ainsi qu’avec les sociétés privées, peuvent multiplier les situations à risques.
Certains osent tout et c’est à cela que l’on reconnaît cette attitude arrogante de se percevoir au-dessus des lois, en raison de sa fonction élective. Alors qu’il y a des centaines de milliers de gens qui attendent l’attribution d’un logement public, voici ce que dit Anticor, il y a plus d’un an, sur une affaire qui pourrait fragiliser la désignation du ministre du logement, Vincent Jeanbrun, tout juste nommé. Au-delà de l’illégalité, n’est-il pas aberrant d’être ministre du logement et accusé par une instance judiciaire, d’action illégale pour un délit de favoritisme d’attribution de logement ?
« Monsieur Vincent Jeanbrun est le maire de la commune de l’Haÿ-les-Roses depuis 2014 et député depuis le 7 juillet 2024. Depuis mai 2014, il préside également un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) en charge de gérer l’activité du cimetière partagé entre plusieurs communes du Val-de-Marne (94) : Cachan, Chevilly-Larue, l’Haÿ-les-Roses, Montrouge et Sceaux.
Cet organisme public dispose de plusieurs logements de fonction, qui devaient être attribués à des salariés du cimetière, après délibération du conseil syndicat du SIVU.
Derniers résultats de l’inventaire forestier national : surface en extension, santé des arbres qui se dégrade et autres faits marquants. Selon les résultats de la dernière campagne d’inventaire forestier national, la forêt française poursuit son expansion, mais son état de santé se dégrade, notamment sous l’effet d’aléas climatiques plus fréquents et plus intenses. Maladies, altération, mortalité : les données collectées révèlent une situation qui doit nous alerter.
PFAS : vers une surveillance élargie. Restreindre l’utilisation des composés per- et polyfluoroalkylées (PFAS) est une priorité pour limiter leurs émissions dans l’environnement et les pollutions qui en découlent. Face à une famille de substances aussi vaste et hétérogène, identifier les plus préoccupantes est un élément majeur pour optimiser les dispositifs de surveillance. Pour la première fois, l’Anses a compilé et exploité les données de contamination disponibles dans l’ensemble des milieux de l’environnement, l’alimentation, les produits de consommation et la biosurveillance, etc. en France. A l’issue de ce travail, l’Anses dresse un état des lieux de la contamination par les PFAS et propose des stratégies de surveillance adaptées à ces substances. Peu de PFAS actuellement surveillés. Leur toxicité est connue de manière parcellaire. Parmi les milliers de composés PFAS, peu d’entre eux sont recherchés et documentés, exception faite des quelques substances intégrées dans les dispositifs de contrôle réglementaires. Aujourd’hui, quatre PFAS sont règlementés et surveillés dans certains aliments (œufs, produits carnés et produits de la pêche). Vingt PFAS sont listés dans la directive eau potable et intègreront la surveillance obligatoire à partir du 1er janvier 2026.
Rapport d’information sénatorial sur le logement des jeunes. Les rapporteurs dressent le constat d’une situation économique et sociale alarmante de la jeunesse et identifient deux moments-clés dans le parcours de logement des jeunes sur lesquels agir : le départ du domicile parental, avec les études ou l’entrée dans la vie active, nécessitant un accompagnement au sein d’un logement en résidence dédiée ; l’accès à un logement autonome, d’abord en tant que locataire puis en tant que propriétaire. Ils formulent 25 recommandations pour mieux loger les jeunes, qui se résument en trois actions : programmer, accompagner et innover.
Mercredi 5 novembre 2025 à 18 heures 30 conférence sur le soin, notre affaire à toutes et tous ? Dans les salons de l’Hôtel de Ville de Grenoble, avec Fabienne BRUGÈRE philosophe spécialiste de l’éthique du care et Guillaume PELLETIER directeur des centres de santé AGECSA à Grenoble.
On trouve toutes les informations concernant cette campagne de l’élection municipale à Grenoble sur le site internet https://oui-grenoble.fr/. Il y a un appel à signer si on veut soutenir cette candidature :« Grenoble plus solidaire, écologiste et démocratique, à l’écoute de ses habitant·es : des liens à partager.Pour les élections municipales et métropolitaines 2026, rejoignez une dynamique prête à relever les défis d’aujourd’hui et de demain. », les premiers éléments du nouveau projet pour Grenoble, les nombreuses réunions de travail ou évènements à suivre, les principaux articles de presse sur cette candidature, la liste des organisations politiques qui soutiennent la liste, comment rejoindre la campagne et comment la soutenir…
On aurait préféré le vote de la censure immédiatement, car on peut craindre que le gouvernement manœuvre de telle façon que les avancées, notamment sur la suspension de la loi sur les retraites ou prochainement sur la taxe Zucman, soient effacées, si la loi de finances tarde pour être adoptée, les amendements ne seront pas pris en compte et c’est le texte initial qui pourra être adopté par ordonnance ou qui laissera la place à une loi de finance spéciale qui ne changera rien. Malheureusement c’est le gouvernement qui a la priorité sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, on est loin d’un régime parlementaire équilibré entre exécutif et législatif.
Tout le monde politique s’accorde à considérer que Sébastien Lecornu est le représentant direct de Macron et ce qui s’est passé lors de l’exposé de politique générale de mardi par le Premier ministre a montré que Macron avait très peur de la dissolution, d’où le ciselage des propositions pour que le PS ne censure pas immédiatement le gouvernement : suspension immédiate et totale de la réforme des retraites, pas d’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution et des mesures fiscales plus justes notamment concernant les hauts revenus. Les deux premières demandes étaient claires et précises, la troisième beaucoup moins. Sur cette dernière Lecornu a été discret et ce qui est dans sa proposition de budget est assez ridicule.
Pour se fabriquer une image de grande compétence pour gérer une ville, il faut effectivement démarrer sur la question des finances qui résume tout. L’action municipale n’est pas faite par les élu-es mais par les services et leurs agent-es et la réalité de ces actions se résume en chiffres dans les budgets annuels. Donc pour paraitre un bon candidat, sérieux et compétent il faut aller dans le concret de certains chiffres qui donnent une image de la politique qui sera suivie. Du coté de la droite pilotée par Alain Carignon, on réunit des soi-disant experts pour faire passer des messages qui devraient emporter l’adhésion des habitantes et habitants.
En avant dans la découverte du charlatanisme financier de l’ancien maire corrompu. « Avant de dire ce qu’on va faire, nous allons expliquer comment on va le faire, c’est-à-dire comment on va dégager de quoi financer nos propositions. »
Un long exposé débute par une analyse de la trajectoire financière de la ville, en comparant la dette et les dépenses de fonctionnement (voir plus bas), mais il faut attendre la fin pour enfin savoir ce qui va être proposé pour à la fois la ville et la Métro, dont les dépenses de fonctionnement sont respectivement de 300 M€ et de 500 M€, soit si on les ajoute 800 M€ et voilà le miracle annoncé :
L’inauguration de l’extension du réseau de chaleur de Meylan marque une étape importante dans le développement du réseau de chauffage urbain métropolitain illustre la capacité de notre territoire à investir dans la décarbonation. Le groupe UMA rappelle l’importance du type de gestion des services publics et sa préférence pour une gestion par la puissance publique, à travers des régies, des SPL ou SEM.
En amont de cette avancée technique et environnementale, un débat essentiel s’est ouvert sur le modèle de gestion de ces infrastructures, essentielle pour notre souveraineté énergétique. Débat qui a trouvé un écho malheureux lors du discours d’inauguration de cette infrastructure d’avenir.
Une solution technique saluée, un choix de gestion qui interroge.
Rappelons que ce projet a été confié, à l’issue d’un appel d’offres, à un opérateur privé européen. Une décision qui a suscité de légitimes interrogations au sein du Conseil métropolitain. Le groupe Une Métropole d’Avance (UMA), fidèle à sa vision d’un service public fort et d’une économie ancrée dans le territoire, a exprimé des réserves sur le recours à un acteur extérieur alors même que la CCIAG, opérateur local historique, gère depuis des décennies le réseau métropolitain principal.
Un communiqué du syndicat, SUD éducation Isère, qui dénonce la fin de la gratuité des transports scolaires des collèges et lycées en Isère et des autres départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est la Région qui a compétence sur les transports scolaires et la tarification doit être la même dans tous les départements. Au lieu de s’aligner sur les départements qui avaient instauré la gratuité, le conseil régional impose une tarification de 10 € par mois, dans toute la région.
« En effet, depuis ce mois de septembre 2025, 10 € par mois doivent être acquittés par élève pour monter dans les cars de ramassages scolaires dans notre département. Cette mesure, qui touche directement les familles dès cette rentrée, illustre parfaitement les conséquences désastreuses de la politique d’austérité menée par les gouvernements successifs et ruisselant dans les régions, les départements et les collectivités territoriales, alors que des milliards d’argent public sont distribués aux grandes entreprises, y compris en AURA.
Le rapport (en anglais) 2025 du « Global Tipping Points » traite des points de basculement mondiaux. À l’approche de la COP30, il synthétise, les dernières recherches sur les points de basculement à la fois positifs et négatifs. Au total, 160 auteurs, provenant de 23 pays et 87 institutions y ont contribué. Ils consolident les connaissances sur la façon de gouverner les points de basculement du système terrestre, les risques qu’ils posent et les opportunités offertes par la compréhension et l’action sur des points de basculement positifs.
François-Marie Périer, candidat à l’élection législative partielle de janvier 2025 dans la première circonscription de l’Isère est déclaré inéligible pour 3 ans par le Conseil constitutionnel le 10 octobre 2025. C’était le candidat anti-vaccin. Il était présent aux côtés de partisans d’Éric Zemmour et participait à des manifestations contre les mesures sanitaires où se distribuaient des tracts antisémites. Il avait obtenu seulement 0,44% des votes exprimés. Le compte de campagne de M. PÉRIER a été rejeté par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques dans sa décision du 23 juin 2025 aux motifs qu’il avait omis d’y faire figurer la perception de dons pour un montant de 290 euros. La loi est dure, mais c’est la loi.
Un nouveau livre de Michel Damian, professeur honoraire d’économie à l’Université Grenoble Alpes, où il enseignait à la Faculté d’économie. Il est ancien directeur de département à l’Université Senghor d’Alexandrie. Il est éditeur, avec Jean-Christophe Graz, de l’ouvrage Commerce international et développement soutenable (Economica, 2001). En 2015, il a publié Les chemins infinis de la décarbonisation (Campus ouvert/L’Harmattan).
Il sera disponible en librairie le 23 octobre 2025. Il a pour sous-titre : « Entre échec à endiguer le réchauffement et transition énergétique (1950-2050) »
Voici une partie de l’introduction qui résume l’idée contenue dans cet ouvrage :
Suite à la ratification du protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines et traitement cruels, inhumains et dégradants adopté par l’assemblée générale des Nations-Unis le 18 décembre 2002, le législateur français a institué, avec retard, par la loi n°2007- 1545 du 30 octobre 2007, un Contrôleur général des lieux de privation de liberté et lui a conféré le statut d’autorité administrative indépendante.
Le Contrôleur général veille à ce que les personnes privées de liberté soient traitées avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.